La bouse de vache inspire décidément les scientifiques japonais : dans le cadre d’un projet de recherche sur le recyclage, une autre équipe a signé une première mondiale en isolant des matières fécales de bétail un délicieux arôme de vanille.
Selon Mme Mayu Yamamoto, de l’Institut de recherche public du Centre médical international du Japon, la vanilline ainsi produite – principal composant de l’extrait de vanille – pourrait être utilisée dans des produits comme le shampoing ou les bougies parfumées, mais malheureusement pas à des fins alimentaires. Car, bien que ce composé soit “rigoureusement identique à la vanilline classique, la législation impose de révéler l’origine des ingrédients et les consommateurs auraient peut-être du mal à l’accepter dans leur assiette”, concède-t-elle.
La bouse de ruminant est pourtant si riche en lignine (la substance à partir de laquelle est synthétisé l’arôme de vanille) que la vanilline qui en est issue revient deux fois moins cher que celle extraite des gousses de vanille. A quand des bouses aromatisées à la rose ?
The Australian, Sydney
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